POUR MARQUER LA SEMAINE DE LA PRESSE. Les 104 ont travaillé dur avec les journalistes de Parallèle Sud et ont rédigé des articles très sérieux, sur plusieurs thèmes dont celui de la tenue unique à l’école. Allez sur le menu “ÇA NOUS INTERESSE, ON VOUS EN PARLE” ou “ENQUÊTE SUR LA TENUE UNIQUE À L’ÉCOLE”.
Bonne lecture. Réagissez via les petites bulles de commentaire. Bonne lecture.
Les stages pour les secondes vont être instaurés en France par Gabriel Attal à compter de cette année 2024. Les jeunes lycéens vont devoir faire face à deux semaines d’observation en entreprise durant les deux premières semaines des vacances de juin lorsque les classes de première et de terminal seront en période d’examen.
Stage nécessaire ou bouche trou ? Un stage va être instauré et obligatoire pour les 560 000 élèves de seconde générale et technologique dès juin 2024. Ces stages d’observation se dérouleront en entreprise, en administration ou en association et dureront deux semaines, du 17 au 28 juin 2024 pendant que leurs camarades de premières et de terminales seront en période d’examen. Cette phase servira aux élèves afin qu’ils puissent s’immiscer dans un milieu professionnel et dans certains cas les aider dans leurs choix d’orientation pour la classe supérieure. Les ministres veulent peut-être juste forcer les élèves à rester dans un état d’esprit éducatif mobilisé au-delà du moi de mai pour être préparés à la période qui les attend à la fin de l’année suivante. Mais on suppose aussi que sans doute ce serait une sorte de “garderie” pour que les professeurs n’aient pas besoin de faire cours au seconde et puisse se concentrer sur le baccalauréat ?
A notre avis
Une liberté pour les professeurs ? Mais les professeurs doivent malgré tout être actifs pour les élèves en stage alors il peut être compliqué pour eux de se concentrer pleinement sur le baccalauréat. Certains professeurs sont d’accord avec tout cela et donnent leurs avis : “je suis d’accord avec le stage, c’est une bonne chose car actuellement, les élèves sont libérés trop tôt et ça leur donne une occupation avant les vacances”, “ ça peut être positif s’il y a quelque chose de gratifiant derrière comme une aide pour parcoursup” mais bien évidemment il y a des avis négatifs : “la date proposée est incompréhensible”, “ nous n’aurons pas le temps d’aller voir les élèves dans leurs stages”, “parfois observation inutile”.
Nous avons eu le retour des élèves du lycée Jean Hinglo qui sont d’accord pour certains: “c’est bien car ce stage peut permettre aux élèves de découvrir de nouveau métiers”, “ça peut être intéressant de permettre aux élève de rencontrer le monde du travail en revanche je préférerais que ce soit à une autre période”, “ça peut être intéressant car on est plus mature en seconde qu’en troisième alors on peut mieux apprendre de ces stages.”. Mais nous avons reçu essentiellement des avis négatifs: “Nous voulons être rémunérés si c’est une obligation”, “C’est pas utile sauf si on trouve un métier qu’on aime mais c’est dure de trouver un stage.”, ” si c’est un stage de pratique ça pourrait être intéressant mais sinon pas vraiment.”, “Je préfère aller en vacance.” Cette idée de stage en seconde est principalement rejetée par les élèves qui ont témoigné.
Les parents d’élèves aussi donnent leur avis sur les sujet: “c’est une bonne chose pour avoir de l’expérience, essayer et découvrir de nouvelles choses, en revanche je pense qu’il faut les payer”, “c’est intéressant pour les préparer à la vie active mais il faudrait penser à les payer car en seconde il faut pouvoir assurer les transports pour aller jusqu’au lieu de stage ainsi que le repas de midi.”, “C’est intéressant car ils peuvent voir si le métier dans lequel il se projette leur plait réellement.” .
Les avis sont plutôt mitigés mais la plupart pense que ce stage serait plutôt inutile.
À partir de l’année prochaine, les élèves d’une centaine d’établissements vont devoir mettre une tenue unique. Le gouvernement a sorti un modèle dont les collectivités peuvent s’inspirer, en France.
L’instauration de l’uniforme
D’après l’éducation nationale l’uniforme est une bonne chose car cela peut régler toute formes d’inégalités sociales et scolaires, lutte contre le règne de l’apparence et le prosélytisme. Il crée un sentiment d’appartenance et met tout le monde sur un pied d’égalité.
Des problèmes plus urgents a traiter
En France plus de 48% des collèges et lycées souffrent du manque de personnel (d’au moins un enseignant par établissement). De plus, le recrutement des enseignants devient plus difficile avec le niveaux qu’il faut acquérir et le concours à passer, le nombre de contractuels augmente.
Aussi, la vétusté des locaux est fortement présente dans les établissements dont le lycée Blaise Cendras, à Sevran dans le 92, qui n‘est pas conforme à recevoir les élèves étant donné qu’il y a des rats et de l’amiante dans les bâtiments.
L’éducation nationale devrait prendre en compte les élèves qui sont en difficultés, dont les écarts de niveaux se creusent au sein d’un même établissement.
“EN FRANCE, les élèves du secondaire ont beaucoup d’heures de cours. La Finlande et la Corée obtiennent de meilleurs résultats que la France en étant plus économes et avec des journées allégées.Un lycéen de 15 ans suit en France 131 heures d’instruction obligatoire supplémentaires par rapport à la moyenne des pays de l’OCDE(Organisation de coopération et de développement économique) . Cet écart est de 61 heures pour les élèves âgés de 12 à 14 ans, soit 1 h 45 de plus par jour qu’en Finlande, par exemple!” LE FIGARO
En décembre 2023, Gabriel Attal a annoncé l’expérimentation du port de l’uniforme dans les écoles, collèges et lycées français sous volontariat. Cette expérimentation devrait durer 2 ans, et à la rentrée 2026 si les résultats sont concluants alors l’uniforme sera obligatoire.
Mais une question se pose parmi les sondages: Se Peut-il que l’uniforme soit personnalisable?
Les expériences se font dans plusieurs villes de France comme Reims, Nice, Perpignan (etc…) et aussi dans les départements de l’outre-mer comme l’Île de la Réunion à Saint-Benoît. D’après Le Journal du Dimanche, les familles concernées recevront 5 polos, 2 pulls et 2 pantalons par enfants et les uniformes sont unisexe.
Mais la personnalisation ne s’arrête pas qu’à l’écusson de l’école ou le prénom de l’élève. On peut se demander comment les élèves vont vivre avec et s’emparer des uniformes à l’école.
Comment l’uniforme scolaire peut permettre de lutter contre le harcèlement ?
cet article s’appuie sur des témoignages du lycéens
Tout d’abord c’est quoi l’harcèlement ? Le harcèlement peut être défini de différentes façons ; il peut être moral ou physique ou les deux à la fois. Le harcèlement est une agression répétée. Par exemple, si chaque jour on insulte une personne, on la frappe, on l’isole du groupe d’amis cela est considéré comme du harcèlement. Il existe a d’autres exemples comme l’harcèlement sexuel, le cyber harcèlement.
L’uniforme scolaire a été adopter dans des établissement scolaires dans plusieurs pays : l’Allemagne, l’Australie,la Belgique, le Canada et autres. Ces pays ont tous adopté a peu près le même dress-code, pour les garçons chemise ,veste ,pantalon et les filles ont une jupe un peu longue ,chemise et veste. Très souvent ces uniformes coutent chère. L’uniforme scolaire est plus souvent porté dans les écoles primaires et secondaires mais pour la pratique sportives. En septembre 2024 plusieurs établissements français se sont proposés pour tester la tenue unique mais du côtés des élèves et des parents la décision n’était pas unanime
Après un sondage sur 30 personnes 20 personnes ont répondu non à l’uniforme et 10 ont dit oui. Les arguments pour “tout le monde ne peut suivre le mode, car l’uniforme peut résoudre les différences de moyens pour acheter des vêtements à la mode”. L’uniforme peut être efficace pour lutter contre les discriminations sociales.
Pour ceux qui ont dit non, ils pensent que les différences ne s’arrêtent pas aux habits. Pour eux, on peut être critiqué pour sa couleur de peau ou son comportement. Donc le harcèlement peut se faire avec les uniformes.
D’après notre enquête, le harcèlement ne s’arrêtera avec des mesures comme la tenue unique ou l’uniforme, c’est un changement de mentalité au seins de l’école qui est nécessaire.
Peut-affirmer sans sourciller que nous assistons à une baisse de QI à l’échelle mondiale aujourd’hui ?
Nous allons voir ce qu’est le QI
QI = quotient intellectuel fait par une série de questions qui mesurent les capacités cognitives grâce à différentes tâches : compréhension verbale, manipulation dans l’espace, raisonnement, mémoire de travail et vitesse de traitement (Stéphanie Aubertin psychologue française)
Sur quoi se base-t-on pour affirmer cette baisse ?
Selon le media la quotidienne, les scientifiques affirment que nous perdons 0,33 points de quotient intellectuel chaque année, sachant qu’un QI se situe, dans la moyenne, entre 90 et 110. Pourtant, James Flynn, lui-même, nous dit que cette baisse de l’intelligence est certes mondiale, mais elle varie d’une région à l’autre : «ça dépend des pays. D’autres études ont permis de constater une baisse du QI moyen depuis les années 1990 dans des pays comme la Finlande, le Danemark, la Norvège, les Pays-Bas, l’Allemagne, la Grande-Bretagne et la France. Toutefois, la situation est différente ailleurs dans le monde. Par exemple, en Amérique du Nord et dans les pays en développement, le QI continue d’augmenter”.
Quelles pourraient-être les causes d’une telle baisse ?
Dans les comptes rendus de l’Académie des sciences américaines, les deux économistes comparent trente ans de tests de QI menés chez les conscrits entre 1962 et 1991, à celui réalisé dans des fratries.
L’intérêt de l’étude est de comparer entre eux les QI de frères, donc de personnes issues d’un milieu social strictement identique, et aux gènes proches.
Les familles d’immigrés ne sont pas prises en compte, ce qui exclut l’impact d’enfants de pays pauvres au système éducatif moins performant.
Dans la population générale de garçons, de 1962 à 75, le QI augmente de 0,2 point par an. Dans les fratries norvégiennes, 0,18 point, à peu près pareil.
Lors des 15 années suivantes, le QI baisse de 0,34 point par an au sein des familles, et de 0,33 point dans la population générale. Les frères ont pourtant reçu les mêmes gènes, la même éducation, les mêmes conditions sociales.
Pour les auteurs, c’est la preuve que seuls des facteurs environnementaux sont en cause.
Comme facteurs non sociologiques, non génétiques, ils retiennent le “déclin des valeurs éducationnelles”, “dégradation des systèmes éducatifs et scolaires“, “télévision et médias”, “dégradation de l’éducation au sein des familles“, “dégradation de la nutrition” et “dégradation de la santé”.
L’arrivée d’enfants immigrés, venus de pays au système scolaire qui serait moins performant, est une autre hypothèse, qui restera à l’écart puisqu’ils ne sont pas inclus dans l’étude.
Parmi ces diverses hypothèses possibles, les auteurs se refusent à trancher.
Même si nos résultats soutiennent l’affirmation selon laquelle les principaux facteurs des effets Flynn sont environnementaux et varient entre les familles, nous ne sommes pas en mesure d’identifier la structure causale des effets environnementaux sous-jacents.
La baisse de l’intelligence ne doit rien ni aux gènes ni à la sociologie, d’après les économistes. « Si de tels facteurs peuvent être présents, leur influence est négligeable comparée à d’autres facteurs environnementaux », affirment-ils. Parmi ces facteurs, ils citent pêle-mêle : la « télévision et les médias », le « déclin des valeurs éducationnelles », les dégradations « des systèmes éducatifs et scolaires », « de l’éducation au sein des familles », « de la nutrition » et « de la santé ».
Mais les auteurs ne tranchent pas entre ces diverses hypothèses possibles. « Même si nos résultats soutiennent l’affirmation selon laquelle les principaux facteurs des effets Flynn sont environnementaux et varient entre les familles, nous ne sommes pas en mesure d’identifier la structure causale des effets environnementaux sous-jacents. »
Les auteurs de l’étude invoquent parmi les facteurs probables « les changements dans l’exposition ou la qualité de l’éducation, l’exposition changeante aux médias et la dégradation de la nutrition ou de la santé ». À noter que les scientifiques ont observé les mêmes inflexions du QI en regardant les examens scolaires des filles
Le port des uniformes pourrait avoir de nombreux avantages pour les élèves et pour l’institution. Il faciliterait la gestion des tenues des élèves dans les établissements et une meilleure implication des élèves à l’école.
En décembre 2023, le ministre de l’éduction Gabriel Attal avait annoncé une expérimentation de l’uniforme obligatoire à l’école, au collège et au lycée.
Voici les avantages du port de l’uniforme à l’école pour les élèves :
–l’égalité : il réduit les différences sociales et économiques entre les élèves, en garantissant que tous les étudiants portent les mêmes vêtements. Il gommes les inégalités sociales. Un enfant de classe aisée ou de classe non aisée ne sera plus reconnaissable au niveau des vêtements.
– Réduction des distractions :en éliminant la pression du choix des vêtements à la mode. L’uniforme peut aider à concentrer les élèves sur leurs études plutôt que sur leur apparence. Un élève se sentant mal dans sa peau à cause de ses vêtements sera moins concentré sur ses études mais avec l’uniforme il saura que tous les élèves portent le même que lui.
– le sentiment d’appartenance : l’uniforme peut renforcer le sentiment d’appartenance à un groupe. Les élèves les moins sociables et isolés seront moins écartés et seront avec les autres. Il y aura un meilleur climat scolaire au sein de l’établissement.
– Un renforcement de la discipline et du respect des règles : Le port de l’uniforme peut encourager les élèves à respecter les règles et les normes de l’école car il seront dans une dynamique de travail en portant un vêtement comme l’uniforme.
A présent, voici les avantages du port de l’uniforme à l’école pour l’institution :
– l’image et l’identité de l’Etablissement pourraient être renforcée car l’école aura une apparence reconnaissable, propre à elle-même. Cela peut renforcer le sentiment d’appartenance des élève à leur établissement.
– Plus de discipline. L’uniforme peut favoriser un environnement scolaire discipliné en établissant des normes vestimentaires claires et en décourageant les violations des règles vestimentaires. Comme par exemple les shorts trop courts pour, ou les tee-shirts avec caractères haineux.
– Enfin il y aura une simplification de la gestion car les surveillants et les Principaux des établissement n’auront plus le besoin de surveiller les tenues vestimentaires individuelles des élèves. Le port de l’uniforme peut simplifier la gestion quotidienne de l’établissement.
En conclusion, le port de l’uniforme peut avoir des avantages que ce soit pour les élèves, ou pour l’institution et pour les établissements scolaire. Mais ces avantages dépendront du fonctionnement des établissements et des élèves. Cela pourraient êtres observables à la fin de l’expérimentation.
Comment lutter contre les violences animales à la Réunion?
D’après Linfo.re le 17 février 2024: « Les actes de maltraitance animale sont en forte hausse à la Réunion. Depuis la fin de l’année 2022 les autorités constatent une hausse de 127% du nombre de sévices graves ».
Une nouvelle association a vue le jour afin d’aider ces animaux. Son nom est APEBA, d’après leur page Facebook : « c’est une association de lutte contre la violence animale qui œuvre à sensibiliser et éduquer la population à la bienveillance animale ». L’association vient en aide au animaux en danger les soignent et les replace dans des familles.
D’après le média Réunion la 1 : « trois chiens ont été sauvés par l’association APEBA ils ont été retrouvé maltraité dans une voiture le propriétaire étant hospitalisé et aucune personne de sa famille ne voulait s’occuper des chiens laissés a l’abandon ».
D’après le média ActusRéunion : « La Réunion compte plus de 70 000 animaux errants ou divaguants, ce qui pose une problématique majeure en terme de bien être animal entre autre. Le préfet Jêrome Filippini, en a fait une priorité d’État et a lancé un plan d’action à la SPA de Sainte-Marie le 7 Novembre 2023 » Le préfet de la Réunion dit : « Souvent, le phénomène qui se produit c’est qu’on adopte un chien ou un chat, qu’on finit par abandonner, ou alors qu’on laisse faire des petits eux-mêmes »
En France la maltraitance est puni de 3 ans de prisons et 45000 euros d’amende. Une sensibilisation a été mise en place par la SPA de Paris invitée par l’association APEBA et par les forces de l’ordre. L’article 515-14 du Code civil définit les animaux comme des êtres vivants doués de sensibilité Depuis la création de sessions de formations par l’APEBA, plus de 220 policiers municipaux ont bénéficié de ces précieux conseils. A la Réunion, la police et la gendarmerie se déplacent aussi lorsque des cas de maltraitance sur des animaux leur sont signalés mais les retours ne ce font pas systématiquement regrette Cécile Squarzoni , présidente de l’APEBA.
Le commerce d’uniforme scolaire est-il fait de manière éthique ?
Dans le cadre de la semaine de la presse, nous avons interviewé la PDG de Bourbon Palto, site en ligne spécialisé dans le commerce d’uniforme scolaire qui a pu ouvrir deux boutiques sur l’île de la Réunion, à Saint-Denis et Saint-Pierre. Cette activité est en hausse car le ministre de l’Education Nationale, Gabriel Attal, a décidé en fin 2023, d’expérimenter ‘‘la tenue unique’’ dans plusieurs établissements scolaires français d’ici la rentrée prochaine. Notre interview avec l’entreprise Bourbon Palto était dans le dessein de voir si le commerce d’uniforme scolaire est fait de manière éthique.
Lors de notre interview avec la PDG de Bourbon Palto, Marinia Gonfo, nous lui avons posé quelques questions sur la manière dont sont conçus les uniformes. Cette dernière nous a informé que la provenance du coton est exclusivement de l’Inde et de Maurice où il est également tissé. La directrice affirme que le coton est certifié bio et que les usines avec lesquelles Bourbon Palto travaille respectent les droits humains et du travail ‘‘ Des contrôles sont régulièrement effectués, il n’y a pas de travail d’enfants ’’.
De plus, elle y a vu un intérêt de proximité n’ayant pas d’usine sur l’île. L’acheminement se fait principalement par bateau, coûtant moins cher et étant le mode de transport le plus respectueux de l’environnement, ‘‘ Nous utilisons l’avion seulement pour les commandes urgentes ’’.
Marinia Gonfo nous a exprimé sa déception du fait que Bourbon Palto ne puisse pas avoir de production de coton réunionnaise, ce qui les a obligé à travailler avec l’Inde et Maurice. Mais leur entreprise étant en croissance exponantielle, ils essayent de créer un maximum d’emplois réunionnais, ‘‘ Nous allons employer dans peu de temps un jeune garçon pour les stocks et une jeune fille pour la vente ’’. Bourbon Palto fait aussi faire quelques unes des broderies par des couturier.ère.s réunionnais.e.s.
Pour l’instant, cette entreprise spécialisée en ‘‘ tenue unique ’’ ne travaille qu’avec des écoles et/ou collèges privés religieux. Dés les prochaines rentrées scolaires, les uniformes vont être de plus en plus présents dans les établissements publics français. Par conséquence, Bourbon Palto ne pourra pas fournir toute l’île de la Réunion, ainsi, elle a quelques concurrents.
Pour les écoles avec qui Bourbon Palto collabore, l’entreprise laisse le libre choix des uniformes aux établissements. Elle conseille juste d’éviter les fermetures éclaires pour les plus jeunes. Pour une semaine de cours, l’équipe de Bourbon Palto propose une penderie complète composée d’une tenue de sport, d’un pull et de cinq tenues pour la semaine, pour un coût de 147euros.
Cette entreprise se montre très impliquée dans le commerce d’uniforme scolaire en allant chaque semaine rendre visite aux divers établissements avec lesquels elle travaille pour leur apporter leurs uniformes, voir si certains ont besoins d’être changés…etc
L’uniforme à l’école soulevé de nombreux débats en France . En 2024, le gouvernement français a lancé une expérimentation visant à introduire une tenue vestimentaire commune dans les écoles, les collèges et les lycées. L’objectif principal de cette initiative est de promouvoir la cohésion entre les élèves et d’améliorer le climat général au sein des établissements scolaires. Cette démarche s’inscrit dans le cadre plus large du Conseil national de la refondation de l’éducation, qui cherche à améliorer le système éducatif dans son ensemble en favorisant une approche collaborative. Selon ww.éducation.gouv.fr, 100 écoles et établissements volontaires participent à l’expérimentation dès 2024 sur l’ensemble du territoire . Si les résultats sont concluants, la tenue commune sera généralisée en 2026. Certains perçoivent cette mesure comme une manière de promouvoir l’égalité entre les élèves, tandis que d’autres la jugent comme une violation de la liberté d’expression et de l’individualité. Dans cette article nous allons explorer les raison pour lesquelles l’uniforme comme la tenue unique ne devraient pas être instaurées.
Tout d’abord il y aurait un coût qui pourrait être consenti pour d’autres priorités, par exemple des climatiseurs dans les salles où il fait très chaud comme par exemple à La Réunion. Cette ile tropicale connaît des températures élevées tout au long de l’année. Les écoles de La Réunion sont souvent confrontées à des conditions de chaleur intenses. Selon Réunion La 1ére, les parents d’élèves et les enseignants déplorent fréquemment l’absence de ventilateurs dans les salles de classe, ou lorsque ces équipements existent, ils ne font que brasser l’air chaud sans réellement rafraîchir l’environnement. Mais c’est pareil pour les régions où il fait très froid où il est préférable d’installer des chauffages. Selon une étude récente, environ 9,5 % des élèves en France souffrent du manque de chauffage dans leur établissement scolaire . Ce qui peut avoir un impact négatif sur leur bien-être et leur concentration pendant les heures de classe.
Il est préférable de s’assurer que les élèves peuvent apprendre dans de bonnes conditions, au lieu de leur rendre la vie beaucoup plus difficile qu’elle ne l’est déjà avec ces uniformes scolaires . Il est essentiel de prendre en compte ces défis climatiques et de rechercher des solutions pour améliorer les conditions de confort thermique dans les écoles, en particulier dans les départements et régions où les températures sont élevées tout au long de l’année.
Inconfort des tenus et contraintes climatiques : Les tissus peuvent être de mauvaise qualité, ce qui peut être inconfortable pour les élèves. Et à cause de cela il pourrait y avoir des grosses contraintes avec la chaleur qui peut rendre les journées très difficiles aux élèves dans les pays tropicale (irritation, transpiration excessive allergies). Egalement le froid, cela peut être problématique, nuire à la santé et la scolarité des élèves qui pourraient se tenir au chaud avec leurs survêtements personnelles certainement plus adaptés que ces uniformes. Sans compter que les étudiants pourront être victime d’harcèlement à cause de ces tenues ; il est évident que les uniformes ne conviendront pas à tous les types de morphologie , par exemple : ceux qui sont en surpoids ou ceux qui souffrent d’anorexie pourraient être victimes d’intimidation en raison de l’inadaptation des uniformes à leur corps. Cela va représenter des brutalités insidieuses sur ces élèves comme l’isolement, le sentiment de honte ou d’être mal aimé. Selon l’étudiant.fr : Lina ,une élève de terminale dans les Haut-de-Seine témoigne par rapport aux uniformes scolaires. Pour elle tous les jeunes sont d’une manière ou d’une autre « attachés » à leur style vestimentaire . « ça fait partie de nous , c’est ce qu’on est » affirme-t-elle. Selon la lycéenne francilienne, l’uniforme peut être inconfortable pour les jeunes qui le portent. “En fonction de leur coupe, certaines tenues peuvent ne pas correspondre à toutes les morphologies, c’est donc difficilement imaginable de les imposer à tout le monde”, confie-t-elle.
Restriction de la liberté d’expression : L’uniforme scolaire limite la capacité des élèves à exprimer leur individualité et leur créativité à travers leur tenue vestimentaire. Cela peut dévaloriser la diversité culturelle et restreindre la possibilité pour les jeunes de se démarquer et de trouver leur propre style. Les élèves on besoin d’exprimer leurs émotions et leurs goût à travers leur vêtements et leur coupe de cheveux. L’uniforme restreint leur capacité à contrôler leur apparence et à s’exprimer individuellement.
Risque pour la sécurité : Par ailleurs il pourrait y avoir de potentiels risques sur la sécurité des élèves. Par exemple l’uniforme scolaire peut offrir une couverture aux personnes malveillantes en leur permettant de se fondre dans la masse des étudiants, en prétendant avoir oublié leur carnet ou en exploitant la confiance des surveillants. Cela peut accroître le risque d’accès non autorisé à l’établissement par des individus ayant de mauvaises intentions, tels que les terroristes.
En définitive, les uniformes scolaires suscitent une série de préoccupations, allant des problèmes financiers liés aux dépenses inutiles jusqu’aux risques pour la sécurité des élèves. De plus, ils entravent la liberté d’expression des étudiants et limitent leur capacité à exprimer leur individualité à travers leur style vestimentaire. En résumé, les uniformes scolaires soulèvent des défis complexes qui nécessitent une réflexion approfondie sur leur pertinence et leurs implications dans le contexte éducatif.