-Selon l’observatoire des inégalités les écarts de salaires entre les femmes et les hommes se réduisent. Ils ont régulièrement baissé du milieu des années 1970 à la fin des années 1990. Depuis 1995, le rattrapage se poursuit, mais à un rythme ralenti. Selon cette tendance, il faudrait encore plusieurs dizaines d’années pour atteindre l’égalité salariale entre femmes et hommes.
Selon l’express de l’entreprise en France on y voit un écart entre les femmes et les hommes qui est important selon leur progression dans l’échelle des salaires car 10% de femme les mieux rémunérées gagnent en moyenne 3 036 euros par mois alors que les 10% des hommes les mieux payés perçoivent eux 3 892 euros, soit un écart de 22%. Les femmes étant beaucoup moins nombreuses sur les hauts salaires a une total qui fait la différence qui explose, a une autre extrémité 10% des femmes les moins bien rémunérées gagnent en moyenne 8% de moins que les hommes (1 154 euros contre 1 254 euros). Il correspond à l’écart mensuel moyen entre les salaires nets des hommes et celui des femmes, toutes catégories socioprofessionnelles, âges, conditions d’emploi (temps plein, temps partiel…) et secteurs d’activité confondus, mesuré par l’INSEE. On a tendance a dire que les femmes travaillent plus que les hommes dans les entreprises mais le niveau de salaire pour les hommes sont plus élevés que celle de la femme pourtant leur travail est le même. A temps de travail et métiers équivalents, les femmes touchent 12,8% de moins que les hommes. 2,3% de cette différence s’explique par les effets de tranches d’âge, le type de contrat, le temps de travail, le secteur d’activité, et la taille d’entreprise. Restent 10,5% d’écart de salaire “inexpliqué” s’approchant d’une discrimination pratiquée par les employeurs.
Enfin le 10 novembre 2010 en décembre dernier, Malgré une succession de lois sur le sujet depuis 40 ans, les inégalités salariales entre hommes et femmes persistent. le processus de lutte semble avoir un peu accéléré… en tous cas c’est le message que souhaite faire passer le gouvernement en se félicitant de la sanction de deux entreprises, une première en France.