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LUTTE CONTRE LA MALTRAITANCE ANIMALE A LA RÉUNION : UN ENJEU MAJEUR



Comment lutter contre les violences animales à la Réunion?

D’après Linfo.re le  17 février 2024:  « Les actes de maltraitance animale sont en forte hausse à la Réunion. Depuis la fin de l’année 2022 les autorités constatent une hausse de 127% du nombre de sévices graves ».

Une nouvelle association a vue le jour afin d’aider ces animaux. Son nom est APEBA, d’après leur page Facebook :  « c’est une association de lutte contre la violence animale qui  œuvre à sensibiliser et éduquer la population à la bienveillance animale ». L’association vient en aide au animaux en danger les soignent et les replace dans des familles.

D’après le média Réunion la 1 : « trois chiens ont été sauvés par l’association APEBA ils ont été retrouvé maltraité dans une voiture le propriétaire étant hospitalisé et aucune personne de sa famille ne voulait s’occuper des chiens  laissés a l’abandon ».

 D’après le média ActusRéunion : «  La Réunion compte plus de 70 000 animaux errants ou divaguants, ce qui pose une problématique majeure en terme de bien être animal entre autre. Le préfet Jêrome Filippini, en a fait une priorité d’État et a lancé un plan d’action à la SPA de Sainte-Marie le 7 Novembre 2023 »
 Le préfet de la Réunion dit : «  Souvent, le phénomène qui se produit c’est qu’on adopte un chien ou un chat, qu’on finit par abandonner, ou alors qu’on laisse faire des petits eux-mêmes »

En France la maltraitance est puni de 3 ans de prisons et 45000 euros d’amende. Une sensibilisation a été mise en place par la SPA de Paris invitée par l’association APEBA et par les forces de l’ordre. L’article 515-14 du Code civil définit les animaux comme des êtres vivants doués de sensibilité
Depuis la création de sessions de formations par l’APEBA, plus de 220 policiers municipaux ont bénéficié de ces précieux conseils.  A la Réunion, la police et la gendarmerie se déplacent aussi lorsque des cas de maltraitance sur des animaux leur sont signalés mais les retours ne ce font pas systématiquement regrette Cécile Squarzoni , présidente de l’APEBA.