Archives de catégorie : ÇA NOUS INTERESSE, ON VOUS EN PARLE PAR LES 104

LES STAGES, une réforme réellement utile ?

Illustration lycéen stagiaire / stage à la fin de l’année du lycée

Les stages pour les secondes vont être instaurés en France par Gabriel Attal à compter de cette année 2024. Les jeunes lycéens vont devoir faire face à deux semaines d’observation en entreprise durant les deux premières semaines des vacances de juin lorsque les classes de première et de terminal seront en période d’examen.   

Stage nécessaire ou bouche trou ? Un stage va être instauré et obligatoire pour les 560 000 élèves de seconde générale et technologique dès juin 2024. Ces stages d’observation se dérouleront en entreprise, en administration ou en association et dureront deux semaines, du 17 au 28 juin 2024 pendant que leurs camarades de premières et de terminales seront en période d’examen. Cette phase servira aux élèves afin qu’ils puissent s’immiscer dans un milieu professionnel et dans certains cas les aider dans leurs choix d’orientation pour la classe supérieure. Les ministres veulent peut-être juste forcer les élèves à rester dans un état d’esprit éducatif mobilisé au-delà du moi de mai pour être préparés à la période qui les attend à la fin de l’année suivante. Mais on suppose aussi que sans doute ce serait une sorte de “garderie” pour que les professeurs n’aient pas besoin de faire cours au seconde et puisse se concentrer sur le baccalauréat ?  

A notre avis

 Une liberté pour les professeurs ?  Mais les professeurs doivent malgré tout être actifs pour les élèves en stage alors il peut être compliqué pour eux de se concentrer pleinement sur le baccalauréat. Certains professeurs sont d’accord avec tout cela et donnent leurs avis : “je suis d’accord avec le stage, c’est une bonne chose car  actuellement, les élèves sont libérés trop tôt et ça leur donne une occupation avant les vacances”, “ ça peut être positif s’il y a quelque chose de gratifiant derrière comme une aide pour parcoursup” mais bien évidemment il y a des avis négatifs : “la date proposée est incompréhensible”, “ nous n’aurons pas le temps d’aller voir les élèves dans leurs stages”, “parfois observation inutile”.  

Nous avons eu le retour des élèves du lycée Jean Hinglo qui sont d’accord pour certains: “c’est bien car ce stage peut permettre aux élèves de découvrir de nouveau métiers”, “ça peut être intéressant de permettre aux élève de rencontrer le monde du travail en revanche je préférerais que ce soit à une autre période”, “ça peut être intéressant car on est plus mature en seconde qu’en troisième alors on peut mieux apprendre de ces stages.”. Mais nous avons reçu essentiellement des avis négatifs: “Nous voulons être rémunérés si c’est une obligation”, “C’est pas utile sauf si on trouve un métier qu’on aime mais c’est dure de trouver un stage.”, ” si c’est un stage de pratique ça pourrait être intéressant mais sinon pas vraiment.”, “Je préfère aller en  vacance.” Cette idée de stage en seconde est principalement rejetée par les élèves qui ont témoigné.

Les parents d’élèves aussi donnent leur avis sur les sujet: “c’est une bonne chose pour avoir de l’expérience, essayer et découvrir de nouvelles choses, en revanche je pense qu’il faut les payer”, “c’est intéressant pour les préparer à la vie active mais il faudrait penser à les payer car en seconde il faut pouvoir assurer les transports pour aller jusqu’au lieu de stage ainsi que le repas de midi.”, “C’est intéressant car ils peuvent voir si le métier dans lequel il se projette leur plait réellement.” . 

Les avis sont plutôt mitigés mais la plupart pense que ce stage serait plutôt inutile. 

AJAGUIN Iris

TATEL Perrine 

AUGERAI Nell

CHAN YEN MAN Gaël

Une baisse de QI international ?

Peut-affirmer sans sourciller que nous assistons à une baisse de QI à l’échelle mondiale aujourd’hui ?

Nous allons voir ce qu’est le QI 

QI = quotient intellectuel fait par une série de questions qui mesurent les capacités cognitives grâce à différentes tâches : compréhension verbale, manipulation dans l’espace, raisonnement, mémoire de travail et vitesse de traitement (Stéphanie Aubertin psychologue française)

Sur quoi se base-t-on pour affirmer cette baisse ?

Selon le media la quotidienne, les scientifiques affirment que nous perdons 0,33 points de quotient intellectuel chaque année, sachant qu’un QI se situe, dans la moyenne, entre 90 et 110. Pourtant, James Flynn, lui-même,  nous dit que cette baisse de l’intelligence est certes mondiale, mais elle varie d’une région à l’autre : «ça dépend des pays. D’autres études ont permis de constater une baisse du QI moyen depuis les années 1990 dans des pays comme la Finlande, le Danemark, la Norvège, les Pays-Bas, l’Allemagne, la Grande-Bretagne et la France. Toutefois, la situation est différente ailleurs dans le monde. Par exemple, en Amérique du Nord et dans les pays en développement, le QI continue d’augmenter”.

https://laquotidienne.ma/article/infos-societe/intelligence-humaine-QI#:~:text=Selon%20les%20scientifiques%2C%20nous%20perdons,moyenne%2C%20entre%2090%20et%20110.

Quelles pourraient-être les causes d’une telle baisse ?

Dans les comptes rendus de l’Académie des sciences américaines, les deux économistes comparent trente ans de tests de QI menés chez les conscrits entre 1962 et 1991, à celui réalisé dans des fratries.
L’intérêt de l’étude est de comparer entre eux les QI de frères, donc de personnes issues d’un milieu social strictement identique, et aux gènes proches.
Les familles d’immigrés ne sont pas prises en compte, ce qui exclut l’impact d’enfants de pays pauvres au système éducatif moins performant.
Dans la population générale de garçons, de 1962 à 75, le QI augmente de 0,2 point par an. Dans les fratries norvégiennes,  0,18 point, à peu près pareil.
Lors des 15 années suivantes, le QI  baisse de 0,34 point par an au sein des familles, et de 0,33 point dans la population générale. Les frères ont pourtant reçu les mêmes gènes, la même éducation, les mêmes conditions sociales.
Pour les auteurs, c’est la preuve que seuls des facteurs environnementaux sont en cause.
Comme facteurs non sociologiques, non génétiques, ils retiennent le “déclin des valeurs éducationnelles”, “dégradation des systèmes éducatifs et scolaires“, “télévision et médias”, “dégradation de l’éducation au sein des familles“, “dégradation de la nutrition” et “dégradation de la santé”.  
L’arrivée d’enfants immigrés, venus de pays au système scolaire qui serait moins performant, est une autre hypothèse, qui restera à l’écart puisqu’ils ne sont pas inclus dans l’étude.

Parmi ces diverses hypothèses possibles, les auteurs se refusent à trancher.

Même si nos résultats soutiennent l’affirmation selon laquelle les principaux facteurs des effets Flynn sont environnementaux et varient entre les familles, nous ne sommes pas en mesure d’identifier la structure causale des effets environnementaux sous-jacents.
La baisse de l’intelligence ne doit rien ni aux gènes ni à la sociologie, d’après les économistes. « Si de tels facteurs peuvent être présents, leur influence est négligeable comparée à d’autres facteurs environnementaux », affirment-ils. Parmi ces facteurs, ils citent pêle-mêle : la « télévision et les médias », le « déclin des valeurs éducationnelles », les dégradations « des systèmes éducatifs et scolaires », « de l’éducation au sein des familles », « de la nutrition » et « de la santé ».
Mais les auteurs ne tranchent pas entre ces diverses hypothèses possibles. « Même si nos résultats soutiennent l’affirmation selon laquelle les principaux facteurs des effets Flynn sont environnementaux et varient entre les familles, nous ne sommes pas en mesure d’identifier la structure causale des effets environnementaux sous-jacents. »
 Les auteurs de l’étude invoquent parmi les facteurs probables « les changements dans l’exposition ou la qualité de l’éducation, l’exposition changeante aux médias et la dégradation de la nutrition ou de la santé ». À noter que les scientifiques ont observé les mêmes inflexions du QI en regardant les examens scolaires des filles
https://www.20minutes.fr/societe/2288983-20180613-effet-flynn-qi-generations-nees-apres-1975-baisse-environnement-culturel-cause

LUTTE CONTRE LA MALTRAITANCE ANIMALE A LA RÉUNION : UN ENJEU MAJEUR



Comment lutter contre les violences animales à la Réunion?

D’après Linfo.re le  17 février 2024:  « Les actes de maltraitance animale sont en forte hausse à la Réunion. Depuis la fin de l’année 2022 les autorités constatent une hausse de 127% du nombre de sévices graves ».

Une nouvelle association a vue le jour afin d’aider ces animaux. Son nom est APEBA, d’après leur page Facebook :  « c’est une association de lutte contre la violence animale qui  œuvre à sensibiliser et éduquer la population à la bienveillance animale ». L’association vient en aide au animaux en danger les soignent et les replace dans des familles.

D’après le média Réunion la 1 : « trois chiens ont été sauvés par l’association APEBA ils ont été retrouvé maltraité dans une voiture le propriétaire étant hospitalisé et aucune personne de sa famille ne voulait s’occuper des chiens  laissés a l’abandon ».

 D’après le média ActusRéunion : «  La Réunion compte plus de 70 000 animaux errants ou divaguants, ce qui pose une problématique majeure en terme de bien être animal entre autre. Le préfet Jêrome Filippini, en a fait une priorité d’État et a lancé un plan d’action à la SPA de Sainte-Marie le 7 Novembre 2023 »
 Le préfet de la Réunion dit : «  Souvent, le phénomène qui se produit c’est qu’on adopte un chien ou un chat, qu’on finit par abandonner, ou alors qu’on laisse faire des petits eux-mêmes »

En France la maltraitance est puni de 3 ans de prisons et 45000 euros d’amende. Une sensibilisation a été mise en place par la SPA de Paris invitée par l’association APEBA et par les forces de l’ordre. L’article 515-14 du Code civil définit les animaux comme des êtres vivants doués de sensibilité
Depuis la création de sessions de formations par l’APEBA, plus de 220 policiers municipaux ont bénéficié de ces précieux conseils.  A la Réunion, la police et la gendarmerie se déplacent aussi lorsque des cas de maltraitance sur des animaux leur sont signalés mais les retours ne ce font pas systématiquement regrette Cécile Squarzoni , présidente de l’APEBA.

La Fast fashion, un modèle économique néfaste

Désert d'Atamaka au Chili

La Fast Fashion est une mode éphémère qui se caractérise par le renouvellement très rapide de nouveaux vêtements, cette tendance existe depuis 1980. C’est un sujet autour duquel les avis divergent puisque que la Fast Faschion pose des questions d’éthique et d’écologie. 10% des émissions de carbones mondiales proviennent de l’industrie polluantes de la fast fashion car elle s’appuie sur un mode de production mondialisé, c’est à dire délocalisé et peu contrôlé. La Fast Fashion s’écarte donc d’une production alternative, durable et plus vertueuse.

UNE PRODUCTION NON VERTUEUSE

Cette nouvelle forme de marketing, inventé par Amancio Ortega un styliste, est très appréciée par la génération Z qui grandit dans un monde où la mode rapide est au centre des intérêts comme les marques SHEIN, ZARA, Bohoo et H&M, en raison des prix très bas et très abordables pour les acheteurs. Plus de 98% de la population mondiale consomme de la Fast Fashion et seulement 2% du luxe.

Cette surconsommation entraîne une pollution conséquente, plus de 4 000 000 de tonnes de déchets vestimentaires en Europe sont jetés et 46% de ces déchets atterrissent en Afrique, Amérique latine et en Asie du Sud Est. Par exemple, au Ghana, une colline de plus de 20m de haut s’est formée par 60 % de vêtements usagés provennant d’Europe . Ces déchets sont exportés car ils ne sont pas recyclés en Europe. Cette montagne de vêtement est alimentée par 160 tonnes de déchets textiles chaque jour selon EkwateurQuel impact environnemental pour l’industrie textile”

UNE POLLUTION ACCRUE

D’après Carenews INFO c’est le troisième secteur qui consomme le plus d’eau, 4 % de l’eau potable disponible est utilisée pour la production de vêtements. La fabrication d’un tee-shirt équivaut à 70 douches. 12 % de la consommation d’eau des ménages vient des machines à laver, ces lavages relâchent des micro-plastiques ce qui équivaut à 24 milliards de bouteilles d’eau en plastique chaque année. A cela il faudrait rajouter tous les additifs nocifs, utilisés dans la production du Jean par exemple.

UNE MAIN D’OEUVRE EXPLOITÉE MÊME CELLE DES ENFANTS

La Fast Fashion a des effets néfastes sur le droit des enfants et leur santé. En effet l’industrie de la mode viole le droit à l’éducation, à la liberté et à la protection des enfants. En faisant appel à cette main d’œuvre peu coûteuse, elle empêche les enfants d’aller à l’école, de vivre dans un environnement sain et sécurisant . Les familles pauvres sont souvent obligées de compter sur leurs enfants pour survivre en les faisant travailler dès leur plus jeune âge ( 5 ans ), ainsi sur 11% d’enfants forcés à travailler illégalement, beaucoup sont employés par l’industrie de la mode. Les pays occidentaux se concentrent sur les pays d’Asie tel que l’Inde, le Pakistan et Bangladesh afin d’obtenir des prix plus compétitifs. Entre 2000 et 2012, le nombre d’enfants réduits au travail à augmenté de 8.4 millions, en 2021 on a recensé 160 millions d’enfants qui participent à des activités industrielles selon Humanium. Le droit des enfants est pourtant une cause défendue par l’ONU ( organisation des nations unies ). Selon l’OIT (Organisation Internationale du Travail) , “tous les Etats membres de l’OIT ont l’obligation de respecter, promouvoir et réaliser l’abolition du travail des enfants, même s’ils n’ont pas ratifié les conventions… ” Le travail des enfants est donc illégal.

Selon Les Echos, certaines marques comme SHEIN, Nike ou bien ZARA sont accusées de soumettre une certaine population chinoise, les Ouïghours à des travaux forcés. Environ 40 marques européennes exploitent cette population, 80 000 Ouïghours sont contraints de participer à l’industrie du textile selon Mersch.lu. En Inde, 800 ouvriers travaillent dans une usine 6 jour sur 7 et 10 heures par jour pour une rémunération de seulement 90 euros par mois.

Il existe des alternatives pour lutter contre la Fast Fashion ; privilégier des vêtements de seconde main acheter en friperies, à la brocante. Il existe également des sites comme Vinted qui revendre des vêtements déjà utilisés et encore en bonne état. Le recyclage de vêtement. Préférer les marques engagées et l’utilisation de vêtement en coton biologique sont d’autres alternatives. Acheter moins de vêtement et moins souvent est une solution que nous pouvons envisager.

Rebecca MARTIN / Faïza MAHAMOUDOU / Shaïna TANGATY