Donald Trump est né le 14 juin 1946 à New York , il est un homme d’affaire, animateur de télévision homme d’Etat américain. En ce moment président des États unis depuis le 20 janvier 2017, Donald Trump apparaît souvent à la télé et dans la presse, par exemple dans Paris Match et Gala, qui sont tout deux des journaux people. Même si Donald Trump n’est pas une star people comme Beyoncé ou encore Chris Brown il est quand même connu dans le monde entier grâce à son statut de nouveaux président des États Unis et aussi grâce aux réseaux sociaux comme Facebook, Twitter où la Star est suivie de près par 33 millions d’abonnés sur les réseau sociaux .
Le style “effrayant” de Donald Trump
Dans le monde de la mode Donald Trump opte pour le teint orange, la moumoute jaune et les casquettes trop grandes. 70 ans au compteur mais toujours pas « bon» styliste d’après le journal de mode Madame Le Figaro. « Sa coupe de cheveux a fait de lui un personnage immédiatement reconnaissable et médiatiquement incontournable». Même les médias les plus sérieux font des enquêtes sur sa moumoute, et leurs parodies qui tournent sur le Web le rendent encore plus présent. Pendant la campagne, on lui a souvent reproché de ne pas avoir une allure présidentielle. Mais être Donald Trump, c’est aussi clamer son authenticité. C’est clamer “c’est à prendre ou à laisser”.
Hogwarts is insecured. As fifty years ago, many pupils of the magic school have disappered. Actually, there is no Wizard among the victims, only Muggles. Is the Muggle Hunter Back ?
Fity years ago, a series of crimes were comitted in Hogwarts. Muggles were found dead or petrified. This case was unelucidated until today. Recently, other muggles attack took place in the school, and the modus operandi is totaly the same. Pupils were found petrified or dead. Obviously, the Muggle Hunter has returned. And thanks to Harry Potter, a student who belongs to Gryffindor, we finally know the Killer’s identity. His name is Tom Marvolo Riddle, and he belongs to Slytherin.
Tom Marvolo Riddle restarted to kill on Monday, two weeks ago. As fifty years ago, he only targeted Muggles. The modus operandi of his racial purge has not changed after a half-century. He attacked the mixed-bloods he considers impure in the toilets or when they were alone, in the long corridors of Hogwarts. Muggles are easy targets, most of them are lonesome, racism and hate still strong, so they are often rejected by other pupils.
This time, four pupils were attacked. ColinCrivey was petrified in the corridors, and his body was moved to the toilets where he was
killed. Justin Finch-Fletchley was already in the toilets when TomMarvoloRiddle uses the forbidden mortal spell on him. Fortunalely, two pupils survived to Marvolo’s agression. Hermione Granger and Penelope Dauclaire were only petrified.
Hermione Granger who is recovering in the infarmary said that she has any souvenir of the attack. She just fell down and woke up in the sick bay. ” It is like waking up from a nightmare”, she said. Miss Granger also added that she was glad to know that the killer was arrested. Indeed, thanks to the help of another pupil, Mr. Potter, the criminal, Tom Marvolo Riddle was caught and put in jail before his judgement.
The killer’s actions are aberrant. Actually born from a witch and a muggle, he is also a mixed-blood. His hate of muggles certainly comes from the fact that he was hated for that too. Indeed, he was victim of hate and racism during his schooling. For unknown reasons, he was mad at his father who is a muggle. But is it enough to suppose that this is why he killed so many people ? Did he turned his hatred for his father on all muggles ? No one will ever know.
The problem of racism against muggles has often led to cases of this genre. The old beliefs, based on stereotypes which are responsible of those kind of acts are stronger than ever. Nowadays, there is a real culture of hate against this category of wizard. But isn’t it time to question the silly beliefs about this minority. Furthermore, if we tolerate people who are descendants of wizards but are unable to use magic, why wouldn’t we tolerate those who are coming from muggle families and are able to use magic as well ? It is time to question the answers.
Tom Marvolo Riddle, the murderer, also known as “THE MUGGLE HUNTER” was jailed in Azkaban, the dementors were supposed to keep an eye on him, but he mysteriously disappeared before his trial. Some people are really suspicious about this break. One of the jurors said that it is not very surprising. Tom Marvolo Riddle was probably helped by a man of power who shared his ideas concerning the muggles.
– L’œuvre finale du réalisateur sénégalais Sembène Ousmane c’est l’histoire d’un village et d’une tradition : Le Moolaadé. Moolaadé c’est un film carrefour. Carrefour entre l’Afrique et l’Occident, entre tradition et modernité. Mais pour conter l’histoire d’un village il faut nécessairement des villageois. Des hommes et des femmes, des femmes lâches et des femmes fortes, des hommes têtus et parfois doux. Et enfin des enfants qui demandent protection, contre des fétiches à la robe pourprée du sang de leurs victimes. Ces victimes comme Moolaadé le dénonce si bien, sont celles de l’excision.
Le film sans jamais plonger dans le sérieux, réussit à défendre une noble cause avec brio. L’excision devient presque le prétexte à une fabuleuse représentation de l’Afrique, je dis bien presque.
Car tout y est. Le décor est le même que celui des ancêtres : les fameuses cases, la savane, les grands arbres et soudain, une mosquée, droite et imposante, qui marque la fin des traditions de l’ancien temps. Mais non loin, comme par défit, se dresse une termitière, dernier garant des rites des aïeux. C’est aussi l’Afrique de toutes les superstitions que dépeint Sembène Ousmane, où les coutumes et les mœurs nouvelles s’interpénètrent dans tout ce qu’elles ont de bon et de mauvais, c’est l’Afrique où l’amalgame est roi, celle que l’on redoute et qui pourtant nous fascine.
Le film a de réels arguments pour être vu. La richesse de ses personnages en est une. Il y a les mères africaines, dans toute leur splendeur, qui souffrent dans l’ombre, à la fois rebelles et soumises, incroyablement protectrices, parfois stratèges, et surtout, souriantes, car la blancheur de leurs dents ne manque jamais trop d’exhiber leur éclat au soleil, illuminant leur faces rondes de chaleur et de bonhomie.
Il y a bien sûr les hommes vêtus de boubous aux couleurs vivaces, un ex-mercenaire sur qui plane le mystère et enfin, celui que l’on attendait tous, le seul l’unique, le parigot ! À la limite du ridicule, il est une subtile pique qu’envoie le réalisateur aux occidentaux, nous parodiant presque, rions en de bon cœur.
Enfin c’est un film qu’il faut voir parce c’est une œuvre étrangement pleine d’humilité pour un réalisateur âgé de 83 ans avec plus de quarante ans de carrière. Il est simplement beau, less is more. Moolaadé sert un propos juste tout en étant une production de qualité appréciable et compréhensible de tous. Pourquoi le visionner ? Pourquoi pas ?
– Le procès de Viviane Amsalem pourrait être l’histoire d’un banal divorce dans un couple où le fleuve de l’amour s’est tari, mais hélas, nous sommes en Israël, pays où justice rime avec religion et où le verbe aimer ne se conjugue qu’au singulier. Elisha aime Viviane, à sa manière, mais Viviane n’aime pas Elisha. L’enjeu du film est la séparation : la fin d’un mariage comblé de peine et sans joie. Viviane décide de mettre un terme à son mariage, mais en Israël, le divorce ne peut-être accordé qu’avec le plein consentement du mari. Cela fait trois ans déjà que Viviane demande le divorce et son mari, Elisha, que les juges-rabbins ne peuvent contraindre dans son choix, lui refuse les clefs de la liberté. Et c’est de l’obstination de cet homme que naît cette formidable leçon de vie.
– Le décor est posé, c’est une salle de tribunal sobre, froide et impersonnelle où se tient le procès. Cette salle sera l’unique décor hormis le corridor aux murs tapissé de blanc, eux aussi, où se jouera Le Procès de Viviane Amsalem. Le choix du huit clos fait par la fratrie Elkabetz symbolise, non sans efficacité, le sentiment d’enfermement que doit ressentir la mariée, autant dans cette pièce que dans son mariage. Le choix non innocent de la salle d’attente aux allures de couloirs de clinique, en tant que second ( et dernier) décor, rappelle, ô combien, que des quantités de sable se sont taries dans les sabliers depuis que la procédure a été engagée. La petite lucarne au fond de ce même couloir laisse cependant filtrer de minces rayons d’espoir. Enchaîner le spectateur en ces lieux permet de graver en son esprit l’enjeu principal qui est l’obtention du divorce pour l’épouse Amsalem.
– Ne nous méprenons pas pour autant, car en travers, le spectateur n’a pas pour visée de restreindre sa vision ; au contraire, c’est dans l’enfermement qu’il déploie ses ailes inconsciemment, pour s’élever suffisamment, afin de voir clairement ce qui ne lui est pas présenté. Les Elkabetz, font appel au puissant pouvoir de la suggestion et à l’imaginaire des spectateurs. En effet, les scènes rapportées par le défilé des témoins se dessinent clairement dans l’esprit de ceux-ci. De plus, ce choix est une performance et une prouesse, car ils parviennent à tenir en haleine le spectateur dans un environnement monotone avec un sujet assez simple.
– Les spectateurs sont happés par l’histoire car pris à parti malgré eux. Ils sont les jurés de ce procès, et à ce titre ils se posent des questions faisant naître en eux des sentiments dérangeants dû à la honte intérieure éprouvée face à telle ou telle prise de position. Les réalisateurs sont impitoyables et contraignent le spectateur à se questionner continuellement ( sur les modalités de l’amour notamment).
– Les choix fait par les Elkabetz induisent immanquablement au fait que leur production cinématographique ne peut plaire à tous. Un public non averti serait très vite lassé par la monotonie du décor et le suspense continuel ( car la sentence ne survient qu’à l’ultime prise). Ainsi, ils se sont amputés d’un nombre potentiellement élevé d’un potentiel public potentiellement réceptif à leur message ; ce qui est fort dommage pour une œuvre apparemment engagée et plaidant en faveur d’une cause sérieuse.
– Le tout reste bien conté, car suivant un fil narratif rectiligne. Les Elkabetz ont réussi leur pari dans ce style assez expérimental. Le sujet est sérieux mais est allégé par des scènes drôles, d’un comique parfois absurde, qui surgissent quand on s’y attend le moins, ponctuant le visionnage du film de moments de flottements bienvenus. Et l’œuvre est bien sûr portée par une Ronit Elkabetz jouant magistralement son rôle, bref, elle crève l’écran.
Lundi 21 mars dernier, le lycée Jean Hinglo recevait Miquel Dewever-Plana. Un intervenant pas tout à fait comme les autres. Dans la vie Miquel est photo-journaliste, son métier – comme il aime à le répéter – consiste à écrire avec la lumière. Car chaque photo est un récit, avec ses tenants et ses aboutissants, mieux encore, chacune laisse place à la suggestion.
Tout commence 25 ans auparavant. Miquel est jeune, ses études à Paris il n’en veut pas ; pas tout de suite. Comme il n’est rien de plus formateur que le voyage, l’année suivante fut celle qu’il s’accorda pour s’en aller découvrir le grand livre du monde.
Et il est allé loin le Miquel. Avec un billet d’avion et 400 € en poche, le voilà au Guatemala. Un pays d’Amérique latine assez méconnu qui le séduisit immédiatement. À cette époque il vivait au jour le jour, se laissait dériver au gré des routes et gagnait sa miche avec des boulots précaires. Une vie de bohème. Il se racontait si bien Miquel devant cette foule de lycéens aux lèvres pendantes et dont les traits étaient crispés par une grimace d’intense concentration. Ce premier voyage fut celui des rencontres, avec les horreurs et les splendeurs d’un pays, avec les plus vils produits de l’humanité et des esprits déchirés par l’existence. Là-bas, 25 ans auparavant au Guatemala, un jeune touriste français venait de perdre sa candeur. Il avait plongé dans des eaux profondes. Pataugé au cœur d’un génocide, de crimes, de corruption, d’extorsions et de trafics de drogue.
À son retour en France, Miquel ne l’avait que trop bien vu le livre du monde. Un livre qui s’était dévoilé au-delà de ses espérances. Il en avait maintenant des choses à raconter aux copains. Mais ce qu’il ne savait pas encore, c’est que le Guatemala ne cesserait jamais de l’apeller.
Il avait été scandalisé. Il avait été choyé. Surtout, il avait été témoin. Les 25 prochaines années, Miquel se dévouera pour ce pays, pour ces destins tragiques et peut-être un peu, pour lui même. Pendant 25 ans il continuera à conter de fabuleuses histoires avec la lumière. Principalement celle de peuples aztèque et maya victimes de la folie génocidaire qui a envenimé le siècle dernier. Et le parcours de leur descendante, Alma, l’enfant de la violence, fera aussi l’objet d’un magnifique web-documentaire et sera par la même retranscrite en un roman.
L’oeuvre du photo-journaliste Miquel Dewever-Plana est à l’antipode de la conception de l’information comme nos sociétés « modernes et développées » la perçoivent. Il a fait le choix – non évident – de s’émanciper des fast-food de l’info, pour proposer sa manière de faire du journalisme. Car c’est toute la problématique posée par son travail. Comment voulons nous le journalisme de demain ? Eh bien, il propose une alternative et ça se passe sur miquel-dewever-plana.com. Pour pour le reste, c’est à chacun de penser son futur, mais ne faudrait-il pas avant, jeter ne serait-ce qu’un furtif coup d’œil vers le passé ?
La nuit du 31 décembre, à la veille du jour de l’an de malheureux évènements se sont produits. En effet 560 femmes allemandes ont étés agressées et violées par des réfugiés étrangers. Depuis,le regard des citoyens allemands² sur les réfugiés à considérablement changé. leur venue était considérée comme “une chance” pour le pays, selon les propos d’Angela Merkel. Mais, “Si les réfugiés ont commis un délit”, cela doit “avoir des conséquences, […]cela veut dire que le droit de séjour doit s’arrêter s’il y a une peine de réclusion, même avec sursis”, a-t-elle déclaré en conférence de presse. Angela Merkel est désormais prête à expulser les demandeurs d’asile condamnés par la justice.
Le gouvernement allemand est maintenant fragilisé par la montée de l’extrême droite qui profite de la haine produite dernièrement. Les mentalités changent, la xénophobie monte, avec elle les partis extrémistes depuis ce drame.
Le jeudi 04 Février, la maire de Cologne, Henriette Reker a déclaré,alors que la ville se prépare à fêter le carnaval que “tout le monde doit pouvoir fêter le carnaval sans danger”. C’est pourquoi, les effectifs des autorités locales ont été multipliés ces derniers jours, pour rassurer les “Jecken” (les “fous” du carnaval), qui vont descendre par milliers dans la rue.
Au carrefour entre la Turquie et l’Allemagne, la région des Balkans est le lieu de transit des migrants dans leur exode vers l’Ouest européen. Le camp slovène de Brezice est un de ces points de passage où les réfugiés sont “hébergés”. Dans l’enclos slovène le bétail ne gambade pas dans une vaste prairie luxuriante et verdoyante. Non. Ce que l’on appelle “camp” n’est qu’un vaste terrain, dépourvu de toute infrastructure où s’étale une marrée humaine, posée à même le sol, un sol de béton et de goudron.
Les migrants dorment sur un matelas de béton, de plus, les couvertures ne suffisent pas et tous n’en bénéficient donc pas. Démunis face à l’hiver, tout les moyens sont bons pour se réchauffer quitte à brûler des vêtements et des bouteilles en plastique: Le camp est plongé dans une vapeur toxique provenant des combustibles peu orthodoxes employés par les réfugiés.
Les migrants sont enfermés en permanence. Nul accès et nulle sortie du camp est autorisée. Le plan de confinement a été mis en place “pour permettre aux policier de vérifier les identités”, enfin … ,c’est ainsi que le gouvernement slovène justifie ses actions et ses décisions. Les réfugiés, une fois contrôlés sont ensuite redirigés vers un second camp à Dobova.
Récemment les réfugiés étaient forcés de marcher vers le camp de Dobova mais sont depuis peu déplacé dans des trains. Le confinement est tel que même les volontaires de la croix rouge n’ont aucun droit d’accès au camp de Brezice. La photographe Anne A-R. a d’ailleurs rapportée qu’un enfant s’était brûlé le bras au contact du plastic fondu faisant office de combustible aux réfugiés et n’avait pu être soigné en vertu des règles établies. En effet, les sorties du camp sont possible uniquement lorsque les ramassages de bus en direction de l’Autriche sont lancés.
Il semblerait aussi qu’une épidémie de gale sévit dans le camp, plusieurs cas ont d’ores et déjà été signalés.
Les réfugiés sont donc prisonniers. Les camps des Balkans sont totalement fermés aux journalistes, on voit chez les gouvernements de l’ancien bloc de l’Est une réelle détermination à cacher leurs méfaits aux yeux du monde. La journaliste infiltrée, Anne A-R. estime n’avoir jamais vu de conditions aussi difficiles depuis qu’elle arpente les camps de migrants en Europe.
Suite au manque de fonds nécessaires pour offrir aux demandeurs d’asile une autre forme d’hébergement, les autorités indiquent qu’elles n’avaient pas pas le choix.
L’ancien camp de concentration nazi Buchenwald, où des milliers de personnes ont été exterminées lors de Seconde Guerre mondiale, sert de logement à 21 réfugiés du Proche-Orient et d’Afrique en attente d’examen de leur demande d’asile, rapporte le journal britannique Daily Mail.
D’après l’édition, les hommes résidant dans ces baraques disposent de commodités minimales depuis plusieurs mois. Chaque mois, ils reçoivent 135 euros pour acheter de la nourriture et autres biens de première nécessité.
«C’est une solution d’urgence, mais c’est inévitable», a expliqué Christian Hanke, maire du quartier berlinois de Mitte, en précisant qu’ «il y a beaucoup de place dans les hangars».
Abdurahman Massa, un réfugié originaire d’Erythrée âgé de 20 ans, a raconté que la vocation passée de ces lieux lui est complètement égale, «c’est bien pour moi», a-t-il rajouté.
Son voisin, l’Algérien Diaoyre, estime également que c’est «bien ici», précisant que «beaucoup d’autres n’ont même pas ça».
– La maire de Calais, Natacha Bouchart a demandé une “reprise en main sécuritaire rapide” du camp des migrants dit ” la jungle ” suite aux violences ayant opposé les forces de l’ordre à 800 migrants.
Au moins 4500 migrants, venant principalement d’Afrique de l’Est, du Moyen-Orient et d’Afghanistan, vivent dans le camp de la “Jungle” dans des conditions très précaires.
Le soir du mercredi 25 novembre alors que les forces de police se sont retrouvées en difficulté, 800 migrants ont tenté de s’introduire dans des camions faisant, sept blessés légers parmi les policiers et les migrants. Natacha Bouchart a réitéré son appel à l’intervention de l’armée à Calais. “Le contexte national que connaît notre pays, et la déclaration de l’état d’urgence, imposent au gouvernement une reprise en main sécuritaire rapide de la Lande“, écrit Mme Bouchart.
La maire a aussi posté un appel à l’aide sur sa page Facebook officielle ayant pour titre : De nouveau affrontements entre police et migrants : Je Réitère mon appel à l’armée.
Natacha Bouchart a déclarée que « ce déploiement militaire permettrait, dans le cadre de l’état d’urgence, d’assurer un renfort et un soutien aux forces de polices présentes, pour leur permettre de procéder enfin à l’arrestation des agitateurs de la mouvance «No border» mais également de reprendre le contrôle de la Lande, ce vaste espace sur lequel nul ne peut aujourd’hui dire qui s’y trouve, ni ce que l’on pourrait y trouver ».
Les esprits s’échauffent dans la ville de Calais, du côté des migrants comme les calaisiens. La maire de Calais espère de l’Europe une aide prompte.
En attendant la campagne électorale suit son cours, cette situation permet à Marine Le Pen de monter en tête des intentions de vote au premier tour dans 6 régions dont le Nord-pas-de-calais.
Les traditions font long feu en Suède. Le pays nordique qui entretient une tradition d’asile a décidé le jeudi 26 novembre 2015 d’y renoncer. décryptons l’évènement.
C’est dans l’édition de Le Monde du 26 nov. 2015 qu’est apparu la nouvelle : La Suède renonce à l’accueil de réfugiés sur son territoire. La nouvelle est d’autant plus étonnante que le pays depuis le début de l’année 2015 faisait office de modèle pour tout les pays Européens et que sont agence nationale des Migrations avait annoncé à l’Europe entière que le pays s’apprêtait à accueillir 105.000 réfugiés. En 2013 la nation scandinave avait été la première à fournir un permis de séjour à l’intégralité des réfugiés Syriens sur son sol et joui depuis de la réputation de “Terre d’accueil“. Jusqu’au 26 nov. 2015, c’est indéniable la Suède était la Terre promise des réfugiés.
C’est aux côté du premier ministre social-démocrate, Stefan Löfven que Asa Romson, vice-première ministre de Suède a annoncé que le pays avait atteint ses limites. La vice première ministre a d’ailleurs déclarée: “Ce sont des décisions terribles que le gouvernement a été forcé de prendre.”
Concrètement les deux dirigeants ont annoncé un plan destiné à réduire “drastiquement” le nombre de réfugiés. La majorité des réfugiés ne pourront désormais plus obtenir de permis de séjour permanent. Stockholm limitera le regroupement familial, et ce, quitte même à ne plus accompagner financièrement ceux qui pourront encore avoir le précieux sésame.
Pour la défense de la Suède, le premier ministre a affirmé que :”Des décisions encore plus terribles auraient été prises si nous n’avions pas eu un gouvernement comme celui que nous avons , constitué des sociaux-démocrates et des verts , au milieu de cette crise des réfugiés” ; lançant ainsi une accusation à peine voilée aux homologues européens où force est des constater que l’extrême droite se porte mieux que jamais.
Tous les services mobilisés en Suède sont saturés, un record historique a été atteint le 9 novembre, en seulement sept jours 10.201 réfugiés sont arrivés aux portes de la Suède. En deux mois 80.000 personnes se sont présentées aux frontières suédoises.
Cependant la Suède n’est pas épargnée les scissions internes que subissent les pays européens. Les Verts trouvent les décisions du gouvernement inacceptables. Le parti conservateur, principal parti d’opposition aux sociaux-démocrates se réjouit du choix du gouvernement; “c’est positif, se console Markus Wiechel leur porte parole, Mais cela vient trop tard et n’est vraiment pas suffisant.”
Des constats pessimistes sont fait à gauche : “La Suède était un phare d’espoir pour les demandeurs d’asile, ce phare s’est éteint“. Et ils se réfugient derrière la poésie, qui ne pourra elle, venir en aide aux migrants.
La presse ACCUSE ! en Suède et évoque les manquements au droits de l’homme, principalement le non respect du droit d’asile. Elle pointe aussi du doigt l’Union Européenne et demandent ” à faire pression sur les autres pays de l’UE pour qu’ils prennent leurs responsabilités dans l’accueil des réfugiés.”
L’Eldorado suédois n’est plus. Le symbole d’accueil européen a sombré. L’Europe est la scène d’une pièce théâtrale qui ne laisse désormais plus aucun doute sur ses accents tragiques : une intrigue haletante sans cesse ponctuée de coups de théâtre à chaque fois plus surprenants. Au bout de ce chaotique destin, nous attends une chose qui surpasse la fatalité. Europe où en sommes nous ?