Qu’est – ce que le virus Ebola ?
Le virus Ebola est transmis d’être humain en être humain.
La transmission s’effectue par un contact de fluides biologiques d’une personne infectée à une autre . Il suffit que le sang entre en contact avec des muqueuses ou une plaie pour que l’infection se propage. La contamination se fait aussi, le plus souvent, entre proches ou entre personnels soignants (dans les centres de soin). Mais ATTENTION, les personnes décédées à cause du virus Ebola restent infectées et peuvent aussi infecter d’autres personnes en contact avec le cadavre. Les rituels funéraires joueraient ainsi un rôle très importants dans la transmission de la maladie. Pour arrêter la propagation de l’épidémie il faut brûler les corps lors des funérailles pour que le virus ne se propage pas.
Nous passons maintenant aux symptômes de la maladie :
LES SYMPTÔMES DU VIRUS EBOLA
- – hémorragie interne et externe
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saignement des muqueuses
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vomissements
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diarrhées (souvent accompagnées de sang)
Ensuite les organes se nécrosent et la peau finit par se ramollir et s’arracher. Néanmoins, en Afrique de l’ouest, le vomissement et la diarrhée sont les symptômes récurrents dans cette épidémie . On observe moins d’hémorragie.
Ebola revient de manière épisodique et à intervalles irréguliers. La dernière résurgence date du début de l’année 2014. L’épidémie s’est d’abord déclarée en Guinée forestière avant de se propager au Liberia, en Sierra Leone et au Nigeria.
Jusqu’à récemment, le virus sévissait principalement en Afrique centrale et orientale.
De 1976 à 2012, outre la République démocratique du Congo et le Soudan, trois autres pays avaient déjà été touchés par de sérieuses épidémies: le Gabon, l’Ouganda et le Congo. Dans cette période, la maladie aurait tué plus de 2200 personnes en quarante ans, soit beaucoup moins que le virus du sida ou le paludisme. Le taux de létalité* est, lui, beaucoup plus élevé: il varie de 25 % à 90 %, selon les souches. Selon l’OMS, il s’élève actuellement à 54 % des cas.
Les scientifiques n’ont toujours pas trouvé de remèdes pour cette maladie. Les médecins avaient été traités par un sérum testé uniquement sur des singes, le Zmapp. Ils sont guéris, sans que l’on sache si le “Zmapp” y est vraiment pour quelque chose. Ces propos ont été cités par Jérémie Pham-lê dans son article sur les remèdes du virus Ebola dans L’express.
Menace-t-il la Réunion ?
L’île, qui est géographiquement proche du continent africain, est-elle particulièrement exposée au virus ?
Comme en Europe, le risque d’importation est très faible à la Réunion, car il n’y a pas de frontières terriennes. L’île a aussi l’avantage de ne pas
disposer de liaisons aériennes directes vers les pays concernés. Pour autant, on ne peut pas exclure complètement l’hypothèse d’une contamination. Suivant les recommandations de l’OMS, le ministère de la Santé a donc donné des instructions pour détecter les cas suspects, prendre en charge les patients et empêcher la transmission du virus.
Si un réunionnais était contaminé dans le monde, serait-il rapatrié dans notre île?
Si le cas devait se présenter, la France enverrait un avion pour évacuer la personne, comme elle l’a fait pour l’infirmière de Médecins sans frontières. Mais le malade devrait sans doute rester sur le territoire national : ce serait plus simple.
Nous pensons que le virus le Ebola menace la Réunion car il se trouve près du continent africain , nous ne nous inquiétons pas pour l’instant car l’OMS et le ministre de la santé ont donné des instructions pour détecter les cas suspect.
Si la Réunion est touchée par le virus, nous serons choqués!
* Le taux de létalité, c’est la proportion de cas fatal lié à une maladie ou à une infection particulière par rapport au nombre total de cas atteints par la maladie.